La qualification-chantier vise à étendre les aides de l’État pour la rénovation énergétique. Jusqu’en 2020, les aides étatiques étaient éligibles sous la condition où les travaux étaient réalisés par des professionnels agréés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Aujourd’hui, ce sont plus de 100.000 nouvelles entreprises qui pourront s’engager sur ce terrain. Voici ce qui change.

Rénovation énergétique : comprendre le statut RGE

Les professionnels sont reconnus garant de l’environnement (RGE) pour leurs compétences et par la qualité des travaux réalisés et du matériel utilisé. Ils répondent à différents critères. Ainsi, ils doivent justifier de nombreuses obligations administratives et légales, comme la garantie décennale, d’un responsable technique et se soumettre à différents contrôles. Ce statut est valable 4 ans et peut-être renouvelé.

La qualification-chantier, une mesure plus juste

L’obtention du statut RGE est complexe. Seules 55.000 entreprises sur les 20.000 existantes ont engagé les procédures. Néanmoins, la qualification-chantier va dans le sens des artisans.

Ainsi, en simplifiant les démarches, de nombreux petites entreprises pourront faire bénéficier à leurs clients des mêmes aides publiques pour les travaux de rénovation énergétique. Le dossier de candidature est allégé pour que les entreprises artisanales se saisissent rapidement de cette opportunité.

Les bénéfices de la qualification-chantier

Grâce à la qualification-chantier, les propriétaires, les entrepreneurs et les syndics pourront bénéficier à moindre coût, de 17 travaux de rénovation énergétique dès le 1er janvier 2021. Ainsi, de nouvelles rénovations seront possible dès le 1er avril 2021. Celles-ci concernent, entre autre, l’installation de nouvelles chaudières, l’isolation des murs, des toitures, l’installation de pompes à chaleur.

Ainsi, l’État souhaite étendre son offre à une majorité de travaux en faveur de la transition écologique et réduire massivement les dépenses inutiles énergétiques.